Une remorque mono-roue pour voyager à moto.

 

Vue d'ensemble :

Vue d'ensemble de la remorque dans sa version initiale, attelée sur mon ancienne BMW R80RT (ex CRS réformée) avec plus de 200 000 km dans les roues.

 

Vue latérale du châssis :

Les parties avant et centrale du châssis sont réalisées en tube carré galvanisé (ép. 1,5mm) assemblés par soudure à l'arc. La partie arrière est réalisée à partir d'un bras oscillant de moto (Honda MB8 - merci Fabrice (L) pour ton épave!) modifié avec du tube carré 20x20mm en acier doux. L'axe et l'amortisseur sont ceux d'origine de l'MB8. Le moyeu et la roue sont de récupérations chez un ferrailleur. La liaison à la moto (toute l'astuce de la remorque mono-roue se situe ici!) est rigide en torsion. Il n'y a que 2 degrés de liberté, et surtout pas 3 comme une boule classique d'attelage. En effet, la remorque doit se pencher avec la moto dans les virages. Cette liaison est réalisée à l'aide d'un cardan (ici, à croisillons, mais un modèle tripode peut aussi convenir) de transmission de 2CV Citroën. La fixation sur la moto se fait sur une armature métallique (attelage) fixée de façon rigide sur le cadre de la moto en 4 points. La description de cette pièce n'est pas faite ici car celle-ci est spécifique à chaque modèle de moto. Cependant, je peux, sur demande, vous donner des informations complémentaires, surtout pour une moto BMW bi-amortisseur. Sur la photo du haut, on peux remarquer que le cardan utilisé dans la version initiale de la remorque était un modèle à tripode (de Renault 20 en l'occurrence). J'ai remplacé celui-ci car il avait trop de jeu. De même, la partie attelage sur le cadre de la moto a été reconçu car la première version n'était pas suffisamment rigide et exerçait trop d'efforts sur le faux-cadre.  

 

Vue arrière du châssis :

Ici, on remarque que la partie bras oscillant est vissée sur la partie centrale du châssis, ce qui à permis de faire des essais de longueur de l'ensemble, sans être obligé de découper et ressouder à chaque fois!. Le point de fixation supérieur de l'amortisseur à été rigidifié à l'aide d'un bout de cornière. Les 4 éléments transversaux du châssis son ajustés à la largeur de la caisse de façon à ce qu'ils touchent en premier dans les virages! Ce serait dommage d'attaquer la caisse en bois à chaque passage dans un col Pyrénéen. 

 

Vue d'ensemble :

La caisse est réalisée en contre-plaqué CTBX (marine) sur base en latté. Pour bien réussir les arrondis, j'ai utilisé 2 couches de 5mm collées ensembles après cintrage. Un bout de litau transversal, ainsi que des renforts CTBX 10mm ont été rajoutés à l'intérieur pour rigidifier l'ensemble. Tous les éléments sont systématiquement assemblés par collage et pointes ou vis selon les cas. La partie venant en recouvrement sur la roue a été doublée par une couche de fibre de verre (2x250g/m²) imprégnée de résine polyester. L'ensemble de la caisse a reçu une couche de finition de résine polyester (sans fibre) légèrement diluée avec de l'acétone pour une meilleure pénétration dans les fibres du bois. Certains bois nécessitent l'application d'une sous couche spéciale avant l'application de la résine.  

 

N'hésitez pas à me contacter pour tous renseignements complémentaires.

 

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